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vendredi 21 mars 2025
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BIG IN MEYDAN !

BIG IN MEYDAN !

Il y en a qui sont plutôt Big in Japan. Et d’autres Big in Meydan ! Samedi, en s’imposant dans le Burj Naahar (Gr3), Fort Payne (Río de la Plata) offre un deuxième Groupe à Nicolas Caullery en l’espace de quelques semaines (après la victoire de King Gold le 24 janvier) sur la piste en dirt de Meydan. Quel chemin parcouru par Marine Henry et Nicolas Caullery ! L’audace a payé et l’entraîneur, dont le téléphone ne lui donne aucun répit après cette victoire, nous a confié : « C’est énorme ! Toute l’équipe était confiante. Fort Payne avait très bien travaillé et il a répété son galop. Je ne le voyais pas mal courir. L’année dernière, nous avons essayé le dirt, mais il n’était pas prêt et nous nous étions ensuite redirigés sur le gazon. Cette année, nous avons eu aussi un contretemps avant de venir. Il a donc couru une fois sur le gazon. En trois semaines de temps, ce n’était plus le même cheval. C’était Adri [De Vries, ndlr] qui devait le monter mais il s’est blessé il y a quinze jours. J’ai dû faire des changements de monte. » Passer des chevaux nés pour le gazon sur le dirt, c’est quelque chose de rarissime pour un entraîneur européen. Alors remporter deux Groupes sur cette surface en si peu de temps, c’est certainement quelque chose d’inédit ! Nicolas Caullery réagit : « Les autres n’essayent pas car ils ont un a priori sur le dirt. Il ne faut pas en avoir. Ce sont des courses sélectives. Et les chevaux s’adaptent… ou pas. On peut penser par erreur que seuls les chevaux américains peuvent gagner sur le dirt. Le fait de ne pas être né aux États-Unis n’empêche pas un cheval de s’adapter. C’est une fausse idée. Si suffisamment d’Européens essayent, on peut battre les Américains. Pour faire 1.600m sur le dirt, il faut un peu de vitesse. » Beaucoup d’Européens privilégient désormais le Qatar ou l’Arabie saoudite durant la saison hivernale, un peu au détriment de Dubaï : « J’ai découvert l’Arabie saoudite l’année dernière avec King Gold. Les allocations sont énormes. Mais, pour travailler, nous sommes bien à Dubaï, qui reste un endroit assez agréable pour y vivre l’hiver. Tout est bien organisé et cela fait longtemps que nous y allons. La première fois, c’était avec Golden Wood et nous avions gagné. Cela coûte assez cher de venir mais, quand les résultats sont là, la récompense est belle. La piste est très bonne et très bien entretenue. Il y a un programme intéressant sur le dirt… Mais je n’en parle pas trop, car moins il y a de concurrence, mieux c’est ! » Fort Payne a gagné trois Groupes, sur deux surfaces et dans deux pays différents : « En début de carrière, notre objectif avec lui était le Jockey Club mais il nous a montré que sa tenue était limitée. Nous sommes quand même allés au bout du rêve classique mais c’était un peu dur. Fort Payne a toujours été un bon cheval mais il faut bien le gérer. Nous l’avons toujours estimé, même si cela ne s’est pas toujours passé comme on voulait. Quand il a gagné la Porte Maillot (Gr3), il les avait « traversés ». Il avait battu de très bons chevaux, dont King Gold. Je ne suis pas surpris de le voir gagner aujourd’hui. Il n’a pas encore remporté de Gr1… car ce n’est pas facile ! Mais c’est un très bon cheval. Une grosse pensée pour Philippe Demercastel. Cela me fait plaisir de gagner pour lui et pour sa femme, Christiane. Avec Alain Jathière, ils jouent le jeu. Je les remercie beaucoup. »

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