LEADER SPORT A DE L’AVENIR

Grand poulain, taillé pour le steeple, Leader Sport (Nirvana du Berlais) s’est imposé pour ses débuts dans le Prix Étienne Balsan, devançant notamment quatre chevaux ayant déjà couru. Le représentant de Walter Connors et de Daniela Mele a assurément un très bel avenir devant lui.

Muni d’un bonnet, Leader Sport a galopé en troisième position. Il a toujours suivi facilement et a bien sauté. L’animatrice Go to Battle (Goliath du Berlais) semblait avoir fait le plus dur après la dernière haie. Mais, calé contre le rail extérieur, Leader Sport a refait mètre après mètre pour s’assurer le meilleur tout à la fin et s’imposer plaisamment. Son jockey Léo-Paul Bréchet a commenté : « Il a eu un très bon comportement. Aujourd’hui, il fallait qu’il ait une bonne leçon et qu’il fasse quelque chose de bien. Il l’a très bien fait. Il a du galop et montrait de belles choses le matin. Il a été parfait, dans ses sauts, comme sur le plat. » Go to Battle a terminé une nouvelle fois deuxième devant Loup de Mer (Born to Sea). Le favori Ferrum (Exaltation) est tombé à la réception de la dernière haie alors qu’il semblait capable d’accéder au podium.

Élevé par la Scea Haras de l’Étoile et par Philippe Matzinger, Leader Sport est un fils de Nirvana du Berlais (Martaline), étalon au haras de la Hêtraie, et d’Australia Sport (Ultimately Lucky), gagnante d’un réclamer sur les haies d’Auteuil, placée sur celles d’Enghien et en steeple à Pau. C’est le frère de la bonne Geelong Sport (No Risk at All), lauréate du Prix Romati (Gr3), et de King Sport (Kingfisher), vainqueur en plat. Après Leader Sport, Australia Sport a eu Monzon Sport (Goliath du Berlais), un 3ans, Noosa Sport (No Risk at All), une 2ans et Oklahoma Sport (Nirvana du Berlais), une yearling.