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samedi 19 avril 2025
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WILFRID DENUAULT : « L’AMATEURISME OUVRE BEAUCOUP DE PORTES »

CLUB DES GENTLEMEN-RIDERS ET DES CAVALIÈRES

WILFRID DENUAULT : « L’AMATEURISME OUVRE BEAUCOUP DE PORTES »

Les 8 et 9 mars derniers, la 87e promotion du passage des licences de gentlemen-riders et de cavalières s’est tenue entre Auteuil et Chantilly. Cet événement était parrainé par Wilfrid Denuault, ancien amateur de 1999 à 2005 avant de devenir jockey professionnel. Avant de découvrir les portraits des trois premiers amateurs parmi les neuf nouveaux licenciés, Wilfrid Denuault partage avec nous son expérience en tant que gentleman-rider et parrain du stage.

L’école des amateurs

« Mes parents tenaient à ce que je fasse des études ! Mon père ne voulait pas que je devienne jockey. J’ai donc obtenu un bac pro en électronique, suivi d’un BTS. Avec le recul, je ne regrette absolument pas ce parcours, ni mon passage par le rang des amateurs. L’amateurisme est l’une des meilleures écoles : il permet de se constituer un précieux carnet d’adresses. En tant qu’amateur, j’ai eu l’opportunité de monter pour des entraîneurs comme Bernard Secly et Jean-Paul Gallorini. Si j’avais directement choisi la voie professionnelle, je n’aurais jamais eu cette chance. L’amateurisme ouvre de nombreuses portes. J’ai arrêté de monter en course il y a quatre ans, lorsque Jérôme Delaunay m’a proposé un poste de premier garçon. J’ai vu cette opportunité comme un signe, et j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de jockey. »

Penser « cheval »

« J’ai obtenu ma licence d’amateur à 16 ans et je suis passé jockey six ans plus tard. Dès mes premières années dans le rang des amateurs, mon objectif était clair : devenir professionnel. Mais cela ne m’a pas empêché de jouer le jeu à 100 % même si dans cette catégorie, l’argent n’est pas un moteur et que tout repose sur la passion. Cette approche permet de développer un regard différent, où le bien-être du cheval passe avant tout autre aspect financier. »

S’investir dans l’amateurisme

« J’ai été ravi d’endosser le rôle de parrain pour ce stage. C’était une expérience formidable ! La plupart des participants ne venaient pas du monde des courses, ce qui m’a encore plus motivé à leur transmettre un maximum de conseils. L’un des élèves n’a pas obtenu sa licence, mais je l’ai eu au téléphone : il continue de participer au circuit des Clubs au Galop. Je vais d’ailleurs le coacher lors d’une course à Pornichet. C’est une vraie fierté d’accompagner la nouvelle génération. Lors de notre passage à Auteuil, nous avons fait le tour de la piste, et j’ai pu partager mon expérience à travers des anecdotes et des conseils. Mon meilleur souvenir en tant qu’amateur reste ma victoire dans le Prix Colonel de la Horie à Auteuil, une course que j’ai remportée pour mon père. »

En quelques chiffres, lorsqu’il était amateur, Wilfrid Denuault a remporté 47 courses et 235 places.

TROIS PORTRAITS DES NOUVEAUX LICENCIÉS

Cassandre Weisenburger : « Une opportunité formidable »

« Étudiante en école de commerce, je suis actuellement en alternance chez Equality France. Mon intérêt pour les courses hippiques m’a été transmis par mon père, lui-même passionné. Chaque année, nous assistions en famille au Prix de Diane. Par ailleurs, je pratique l’équitation classique et, vivant à Chantilly, j’ai naturellement été attirée par cet univers. Après avoir participé à deux courses de poneys, j’ai effectué un stage professionnel qui m’a permis de découvrir de plus près le monde de l’entraînement et des courses, ce qui a renforcé mon envie d’y prendre part. Je me suis intéressée au Club des gentlemen-riders et des cavalières, car l’an dernier, je souhaitais participer au championnat des grandes écoles, mais cela n’a finalement pas pu se faire. J’ai donc décidé de me renseigner davantage, car je voulais vraiment franchir le pas et m’offrir l’opportunité de monter en course, tout en élargissant mes objectifs.

Le matin, je monte principalement chez Christophe Ferland, et j’essaie actuellement de diversifier mon expérience en montant dans différentes écuries. Je monte trois fois par semaine, ainsi que le samedi. J’estime avoir beaucoup de chance d’avoir obtenu ma licence, car les cavaliers issus de l’équitation classique n’ont pas souvent l’occasion de vivre une expérience similaire à celle des professionnels. C’est une opportunité formidable, qui, je l’espère, me permettra de vivre de nombreuses expériences enrichissantes. Pour l’instant, je préfère prendre mon temps avant de me lancer en course, afin de me perfectionner davantage, car je ne pratique cette discipline que depuis l’été dernier. »

Pauline Hanoun : « J’ai découvert le monde des courses grâce au championnat des grandes écoles »

« Je suis en alternance à l’EM Normandie et actuellement en première année de master à la Grande Épicerie de Paris, au sein du service traiteur événementiel. J’ai découvert le monde des courses grâce au championnat des grandes écoles, où j’ai eu l’opportunité de représenter mon école. C’est ainsi que j’ai réellement pris connaissance de cet univers qui m’a tout de suite énormément plu. J’ai accroché dès le début, et je n’ai jamais cessé de m’y intéresser. J’ai eu la chance de me classer deuxième du championnat 2024, une expérience formidable. Je me suis alors fixé un nouvel objectif : passer ma licence, ce que j’ai fait avec succès, et j’en suis très heureuse. Ne vivant pas à proximité des centres d’entraînement, je ne peux monter qu’en week-end. J’envisage donc de déménager pour me rapprocher des chevaux et pouvoir monter plus régulièrement. Je monte actuellement chez Noël George et Amanda Zetterholm, mais j’aimerais découvrir d’autres écuries. Lors de mon stage, j’ai monté chez Christophe Ferland, ce qui m’a beaucoup plu, et j’espère pouvoir y retourner. Je monte à cheval depuis mon enfance et je suis propriétaire de deux juments, avec lesquelles je participe au circuit amateur en saut d’obstacles. Ce qui m’a immédiatement séduite dans le Club, c’est l’esprit de camaraderie extraordinaire et l’ambiance très familiale. J’aimerais beaucoup devenir membre du Club en étant parrainée, et je souhaite m’y investir pleinement. Concernant mes objectifs, je souhaite débuter dans de bonnes conditions, même si j’ai déjà eu la chance de monter à Longchamp lors du championnat des grandes écoles. J’ai hâte de disputer ma première course ! »

Camilla Macchieraldo : « L’obtention de ma licence est déjà une grande étape »

« Je suis étudiante en droit international et actuellement en double licence Droit – LEA. Mon beau-père Pascal Fleury est un ancien jockey et entraîneur. Il a fait carrière en Italie, et cela fait maintenant plus de cinq ans que nous sommes installés en France. J’ai toujours été entourée de chevaux, mais dans le domaine classique, et je participe à des concours complets avec mes chevaux. Cependant, depuis environ deux ans, je me suis passionnée pour les courses, car je ne voulais pas perdre ce lien avec le monde équestre. J’ai commencé par accompagner des chevaux aux courses, et depuis cet été, je monte régulièrement le week-end. J’ai débuté chez Adrien Fouassier, mais j’ai énormément appris auprès d’Axel Baron. Pour moi, l’obtention de ma licence représente déjà une grande étape, car ce n’est que depuis cet été que je me suis fixé cet objectif. J’ai toujours eu l’impression de faire partie du Club, d’une certaine manière, car j’ai assisté à des galas et des remises de cravaches grâce à des amis membres. Je trouve les valeurs du Club très intéressantes : cela permet à des personnes comme moi, qui ne souhaitent pas forcément travailler dans les courses, de faire vivre leur passion autrement. Durant le stage, j’ai découvert d’autres valeurs qui n’ont fait que renforcer cette idée. J’ai hâte de débuter, car j’ai un esprit très compétitif. Je vise toujours plus haut, c’est ma philosophie de vie, et je compte bien l’appliquer à cette nouvelle aventure. Initialement, je devais débuter dimanche dernier, mais les « papiers » n’étaient pas encore prêts. Je pense que je pourrai faire mes débuts d’ici quelques semaines, voire le mois prochain. »

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