Longchamp, jeudi
Prix d’Escoville (Classe 1)
Dreamliner remet les pendules à l’heure
Après deux incursions sur des distances supérieures au mile, Dreamliner (Adlerflug), qui porte la casaque de Patrick Betts, a remis les pendules à l’heure.
Le poulain a tout de suite pris la direction des opérations, la tête un peu haute, avant que Théo Bachelot ne laisse passer Pasand (Persian King). Calé dans son sillage, Dreamliner a pu se détendre. Dans la ligne droite, il a facilement pris la mesure du poulain allemand puis a contré sans problème les attaques de Pure Legend (Mehmas) et de Mon Schatzi (Shamalgan).
Stéphane Wattel a analysé : « Le cheval avait été très délicat et capricieux lors de sa sortie précédente, mais à l’entraînement, je le trouvais très bien. J’étais confiant. La course a été rythmée, il a eu un leader et je trouve qu’il a eu un bon comportement, en restant calme. J’ai hâte de le revoir dans les terrains souples. Il va retourner dans les Listeds en priant qu’il pleuve un peu ! Il va rester sur le mile. J’ai tenté de le rallonger mais ce n’était pas une bonne idée. »
Un fils de Game Theory
Issu du regretté Adlerflug (In the Wings), Dreamliner est un élève de Deln Limited. Son entraîneur a signé le bon à 105.000 € lors de la vente d’octobre 2023 à Deauville où il était présenté par le haras du Buff. La mère Game Theory (Aussie Rules) a gagné deux fois le Prix Urban Sea (L). Elle a une 2ans nommée Stéphanie (Zelzal) et à l’entraînement chez Stéphane Wattel également. Elle a un yearling par Sea the Moon (Sea the Stars). La deuxième mère Attulia (Tertullian) s’est classée deuxième du Grosser Preis des Autoring Hannover (L, 1.300m, 3ans). C’est la grande souches des « A » du Gestüt Röttgen.
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