Jean-Claude Rouget pour un septième titre
Lauréat à six reprises du Qatar Prix du Jockey Club (Gr1), Jean-Claude Rouget est l’entraîneur en activité le plus titré dans le classique cantilien. Il sera doublement représenté cette année, avec Leffard (RS), un fils de son premier gagnant du Jockey Club, Le Havre (Noverre), et Tipinso (RS) (Pinatubo). Le premier appartient à Antonio Caro et Gérard Augustin-Normand, également associé avec Serge Stempniak sur la propriété du second. Leffard a conclu deuxième du Prix de Suresnes (L) remporté par Nitoi (RS) (Siyouni), après avoir gagné ses deux premières courses, la première à Cagnes, la deuxième à Toulouse. Tipinso aurait dû courir la Poule d’Essai, suite à sa deuxième place dans le Prix Aymeri de Mauléon (L). Il est plus expérimenté que son compagnon de boxes, ayant couru à quatre reprises à 2ans, une saison qu’il a conclue par un succès dans le Critérium du Languedoc (L) à Toulouse. En revanche, il ne connaît pas le tracé cantilien.
Un dernier galop convaincant
Dimanche, Jean-Claude Rouget prévoit d’être présent à Chantilly pour assister à la performance de ses deux pensionnaires : « Leffard et Tipinso ont travaillé ensemble lundi matin. Leur galop m’a donné entière satisfaction et, s’il n’y a pas de problème d’ici là , les deux chevaux seront au départ du Prix du Jockey Club dimanche. Tipinso est resté très bien depuis la Poule d’Essai, dans laquelle il a été déclaré non-partant sur le tard, pour un problème sans gravité. Quant à Leffard, il a découvert Chantilly à l’occasion du Prix de Suresnes (L), le 2 mai. Ce jour-là , nous voulions simplement savoir s’il avait l’aptitude à la piste et s’il était capable d’aller avec ces chevaux-là , et il a répondu par l’affirmative à ces deux interrogations. Par ailleurs, nous ne voulions surtout pas qu’il ait une course dure. C’est pourquoi Jean-Bernard Eyquem ne lui a pas demandé plus qu’un bon effort. Il aurait peut-être pu gagner, mais ce n’était pas l’objectif. Le soir du Suresnes, j’étais rassuré sur les points que j’ai soulignés et j’étais aussi heureux, car l’histoire de Leffard est un peu particulière. Quand je l’ai acheté, j’ai immédiatement pensé à une association entre Gérard Augustin-Normand et Antonio Caro, pour lesquels j’ai gagné le Prix du Jockey Club en 2016 avec Almanzor. De plus, c’est un fils de Le Havre, qui a également gagné le Jockey Club en 2009 pour Gérard Augustin-Normand… or Leffard ressemble à son père comme deux gouttes d’eau ! Tout se passe bien pour le moment. J’espère que cela continuera dimanche ! »