Plan de relance : quel but et à quelle échéance ?

« C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance des projets évoqués par France Galop pour ce qu’elle appelle « un grand plan de gestion et de relance ». Ce qui me frappe tout d’abord, c’est de constater que n’apparaît pas d’objectif global : quel but veut-on atteindre et à quelle échéance ? L’intention, je le suppose, est de revenir à un équilibre financier à échéance 2029, voire 2030, ainsi que de rendre à nouveau populaires les courses hippiques. C’est à vérifier. En tout état de cause, je suis surpris par le fait que sur son fonctionnement intrinsèque, France Galop se contente de stabiliser ses effectifs, alors même qu’elle compte le double de personnels par rapport à la SETF qui s’en porte plutôt bien. Il y a là sûrement une action à mener, courageuse mais nécessaire. On y lit par ailleurs d’importantes réductions d’aides sur les remboursements de transport. La question qui se pose donc est comment le propriétaire va-t-il supporter ces coûts supplémentaires que l’entraîneur sera contraint de lui refacturer ? On en revient à ce sujet de décentralisation. N’est-il donc pas temps de revenir enfin sur cette mesure qui ne fait qu’augmenter les coûts de transport ? Aller courir sur des hippodromes lointains n’est guère intéressant car cela occasionne d’importants frais de déplacement auxquels s’ajoutent les surcoûts de personnel des écuries. Un gisement d’économies réside très certainement dans la suppression de certaines courses en province qui ne réunissent régulièrement que très peu de partants (souvent 5). Certes, il convient encore d’attendre les conclusions des groupes de travail qui doivent se constituer prochainement pour évaluer les modalités de mise en Å“uvre du plan voté par le conseil d’administration de France Galop. »