Ridari (RS) coche toutes les cases pour le Jockey Club
Cinquième d’une Poule d’Essai des Poulains (Gr1) de haut niveau, Ridari (RS) (Churchill) s’alignera dimanche au départ du Qatar Prix du Jockey Club (Gr1) avec de belles ambitions. Mikel Delzangle, son entraîneur, a expliqué : « Le poulain me semble très bien. Il a bien récupéré de sa course dans la Poule, même si ce n’était pas une course simple. Ils ont battu le record de la piste. Je pense que physiquement, il a encore évolué. Il n’y a aucun reproche à lui faire quant à sa performance dans le classique. Il a été légèrement pris de vitesse au départ avant de faire une très belle ligne droite. Il a d’ailleurs été gêné à quelques mètres du poteau par le deuxième, ce qui lui coûte sans doute la quatrième, voire la troisième place. Le Prix du Jockey Club est passé sur 2.100m depuis plusieurs années et la Poule est une bonne préparatoire. Ridari était un peu tendu à 2ans et nous n’étions pas certains de le rallonger aussi rapidement. Son comportement ne fait que s’améliorer. Je n’ai pas de doute sur le fait qu’il tienne les 2.100m. J’ai aussi entraîné sa mère et il y a de nombreuses similitudes entre eux. Ce sont des chevaux avec beaucoup de sang. Physiquement, ils se ressemblent aussi un peu. Tant que le fils a autant de talent que la mère, cela sera très bien ! Il faut un cheval suffisamment précoce pour arriver au top de sa forme à 3ans. On ne peut pas disputer cette course avec un cheval qu’on ne sent pas suffisamment mûr pour courir. Nous savons que pour qu’un 3ans arrive à ce niveau, à l’instant T, la route est difficile. C’est une course qui peut laisser des traces. Il ne faut la courir que si l’on détient une bonne chance avec un poulain suffisamment en condition pour la courir. Dans le cas contraire, ils mettent une année à s’en remettre ! Pour le Jockey Club, il faut avoir un cheval de 1.600m qui tient 2.100m. Mais un bon, un très bon cheval de 1.600m peut faire 400m supplémentaires sans problème. Je ne voudrais pas que la piste soit très lourde mais cela ne sera sûrement pas le cas. Je pense que le poulain va dans tous les terrains. Nous n’avons jamais envie de courir les bonnes courses dans des terrains trop lourds. Que ce soit une piste rapide ou une piste souple, cela lui conviendra. Le rallongement de la distance sera bénéfique. »
Dans la lignée des espoirs classiques du Prince
Nemone Routh, racing manager de la casaque Aga Khan, a ajouté : « Le Jockey Club est une des courses principales de la saison. C’est une course à gagner si l’on veut se projeter avec nos chevaux pour une carrière d’étalon. De très bons étalons sont sortis de cette épreuve. Le Prince l’a gagnée huit fois, son grand-père une fois. La famille cherche une dixième victoire ! Avoir des partants avec une chance dans cette épreuve est l’un des objectifs de l’année. Avant la Poule, nous n’étions pas certains que Ridari participe au Jockey Club. C’est un poulain qui peut être allant et nous doutions un peu de sa tenue sur 2.100m. Dans la Poule, suite au rythme très élevé, il s’est à la limite montré pris de vitesse. Mickaël Barzalona est convaincu que le cheval peut tenir. Ridari a pris de la maturité. N’oubliez pas qu’il est né tard, le 14 mai »