MARSEILLE BORÉLY, MERCREDI
PRIX DU VERDON (MAIDEN – 2ANS)
Astréa n’est plus la Poulidor des pelotons
Astréa (Fas) tournait clairement autour du pot depuis ses débuts, elle qui affichait quatre deuxièmes places en autant de tentatives ! Mercredi, la représentante de Christian Furleo, de l’écurie Haras de Saint-Vincent, de Gérard Steibel, et de Christophe Escuder qui en est également son entraîneur, a enfin perdu sa qualité de maiden. Pour ce faire, elle a véritablement survolé le Prix du Verdon (Maiden), où elle n’a laissé aucune chance à l’opposition, s’imposant au terme d’un parcours maîtrisé de bout en bout.
De bout en bout
Partie en tête et imprimant aussitôt un rythme soutenu au peloton, la future lauréate a pris ses responsabilités. Astréa a abordé la ligne droite avec d’importantes ressources. Alors que plusieurs de ses adversaires étaient déjà sollicités par leurs jockeys, Marvin Grandin s’est contenté d’équilibrer sa partenaire, avant de véritablement lui demander de prononcer son effort à  l’entrée de la ligne droite. Astréa s’est alors détachée avec aisance, ne cessant de se relancer sans jamais faiblir. Jamais inquiétée, elle s’impose de cinq longueurs, dans un style très prometteur. Sa compagne d’écurie Chocolate Cheetah (Oasis Dream) qui avait toujours galopé dans son sillage, a également bien accéléré dans la phase finale, obtenant sûrement la deuxième place. En retrait des deux protégées de Christophe Escuder, Hatsliana (Darbisim) s’est montrée accrocheuse après avoir longtemps suivi les premières. Elle a bien allongé ses foulées à la sortie du tournant avant de trouver un second souffle pour s’emparer de la troisième place, à deux longueurs et demie de Chocolate Cheetah.
Direction Vichy… mais sur plus court !
Après la victoire d’Astréa, Christophe Escuder nous a appris : « Elle méritait clairement de gagner ! C’est très bien, et nous sommes vraiment ravis de sa performance. C’était sa course et elle a confirmé ce que l’on pensait d’elle ! Pour la suite, elle va se diriger vers une Classe 2 à Vichy, sur 1.000m. »
La nièce de Toyotomi
Élevée par le haras de Saint-Vincent, où son père Fas (Fastnet Rock) fait la monte, Astréa est une fille de Tokyo (Dark Angel), jument modeste restée maiden en cinq sorties disputées entre 1.000m et 1.600m. Tokyo avait été achetée 10.000 € par la Sarl HSV Agency (Haras de Saint-Vincent) lors de la vente d’élevage Arqana 2020. Astréa est son deuxième produit et son premier gagnant. Avant elle, Sagasta (Fas) avait été vendue 10.000 € à Manon Scandella Lacaille lors de la vente de yearlings v2 Arqana mais elle n’a rien montré lors de ses récents débuts sur cette même piste marseillaise. Tokyo a pouliné depuis d’une yearling par Armor (No Nay Never) et elle a de nouveau été saillie par Armor cette année.
La deuxième mère Tribune (Grand Slam) a remporté trois courses dont le Prix Ronde de Nuit (Listed) et elle a produit plusieurs éléments de valeur : Buthela (Acclamation), deuxième du Qatar Prix Daniel Wildenstein (Gr2), Deemster (Invincible Spirit), gagnant du Prix du Pont Neuf (L) et troisième du Prix du Ranelagh (L), et Toyotomi (Blue Point), lauréat du Prix Cor de Chasse et deuxième du Prix Servanne (Ls), assurément un bon sprinteur en devenir.
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Danehill |
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Fastnet Rock |
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Piccadilly |
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Fas |
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Dutch Art |
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Sotka |
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Demerger |
ASTRA (F2) |
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Acclamation |
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Dark Angel |
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Midnight Angel |
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Tokyo |
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Grand Slam |
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Tribune |
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Tanguista |