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mercredi 16 juillet 2025
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Barry Hills nous a quittés

Barry Hills nous a quittés

Barry Hills, l’un des plus grands entraîneurs britanniques des cinquante dernières années, nous a quittés à l’âge de 88 ans. Il avait pris sa retraite en 2015. Issu d’une famille de courses, Barry Hills, après une courte carrière de jockey et neuf années passées comme premier garçon de voyage chez l’entraîneur John Oxley, s’était installé à son compte à Lambourn grâce à un célèbre « coup au jeu » réalisé en 1968. Comme l’ensemble de son personnel d’écurie, il avait misé au cours de l’hiver sur Frankincense (Princely Gift) dans l’antepost du Lincoln Handicap, première grande épreuve de la saison anglaise. Le poulain, joué à 66/1, a vu sa cote chuter à 5/1… avant de s’imposer. Ce succès a offert à Barry Hills les moyens de racheter une écurie et de se lancer comme entraîneur. Sa biographie s’intitule Frankincense and more (Frankincense et plus).

Rheingold, un Arc inoubliable

Moins de deux ans après avoir acquis les installations de South Bank à Lambourn, Barry Hills touche son premier champion : Rheingold (Faberge), un yearling acheté 3.000 Gns (une somme modeste, même à l’époque). Dans le Derby 1972, Rheingold échoue du plus petit nez face à Roberto (Hail To Reason), monté par un Lester Piggott en état de grâce. Le poulain s’est consolé avec deux victoires dans le Grand Prix de Saint-Cloud et le Prix Ganay (Grs1), associé à Yves Saint-Martin, avant de connaître son apogée dans le Prix de l’Arc de Triomphe (Gr1) 1973. Rheingold, cette fois monté par Lester Piggott, domine la grande Allez France (Sea Bird).

Un palmarès d’exception… même sans le Derby

Le Derby est le seul classique anglais qui manque au palmarès de Barry Hills, qui compte pourtant 46 victoires au niveau Gr1, dont neuf en France – à commencer par le Prix de la Salamandre (Gr1) 1971 avec Our Mirage (Miralgo). En tout, le professionnel britannique a remporté 224 courses de Groupe. Il a entraîné des sprinters de Gr1 comme Royal Applause (Waajib), le double lauréat de la Gold Cup (Gr1), Gildoran (Rheingold), des champions à 2ans, ainsi que des chevaux d’âge comme l’inoxydable Further Flight (Pharly), vainqueur à cinq reprises de la Jockey Club Cup (Gr3), la dernière à l’âge de 9ans. Il a aussi connu le succès à Cheltenham, marquant de son empreinte une époque des courses britanniques. Avec 3.181 victoires à son actif, Berry Hills n’a pourtant jamais décroché le titre de Champion Trainer. Une anomalie que l’on comprend mieux lorsqu’on se souvient qu’il évoluait au sommet aux côtés de Sir Henry Cecil et de Sir Michael Stoute, titrés chacun à dix reprises. Mais le talent d’un grand entraîneur ne se mesure pas uniquement à son palmarès.

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