Le Dorat lance brillamment sa saison
L’hippodrome du Dorat a organisé, dimanche 15 juin, sa première réunion de la saison. Deux autres suivront les 14 juillet et 9 août sur cette piste située en Haute-Vienne. Les hippodromes P.M.H. permettent d’entretenir la flamme des passionnés en régions, lesquels jouent ensuite sur des épreuves premium. Ce sont les meilleurs « commerciaux », à la fois pour les parieurs et pour les prospects propriétaires. La preuve, notamment, au Dorat où la première réunion a été couronnée de succès.
Un partenariat gastronomique avec le club de rugby de Saint-Junien
Président de l’Association des courses du Dorat, Patrice Détré nous a expliqué le nouveau partenariat autour des déjeuners sur le site : « Nous n’avions plus la restauration de l’année dernière et pour la renouveler, nous sommes passés par l’agence événementielle Horizon 7, qui avait organisé plusieurs réceptifs à Auteuil pour des prospects propriétaires pour l’écurie Team Spirit… Horizon 7 m’a trouvé rapidement une solution pour la restauration en s’associant avec le club de rugby de Saint-Junien. Ce dernier est très réputé en Haute-Vienne et même au niveau national dans l’organisation de déjeuners-spectacles d’avant match. Nous avons reproduit ça sur l’hippodrome. Nous avons trois réunions au Dorat et nous faisons trois déjeuners sur trois thèmes différents. Le premier thème était le gigot bitume qui est un repas traditionnel de fin de chantier, avec tout le spectacle du gigot d’agneau cuit d’une manière spécifique. La confrérie des maîtres d’asphalte a intronisé une vingtaine de personnes, des élus, des professionnels pour découper le gigot devant le public. L’agence Horizon 7 nous a conseillés pour ces événements. Nous avons aussi mis en place un système de prévente, pour y voir plus clair, avant la réunion, en matière de couverts. Nous avons vendu 214 repas de cette façon. Et il s’est ajouté une centaine de repas puisque nous avons fini à 311 couverts. Le public était assez conquis de cette nouvelle formule de restauration. Pour s’inspirer de ce qui se fait dans les stades et concerts, et sur les conseils d’Horizon 7, nous avons mis en place un système de jetons, pour que le public puisse profiter de sa journée. Ce sont des habitudes qui changent pour le public, mais ça nous a permis de mieux maîtriser notre outil. »
Excellente affluence pour la première
L’affluence a été très bonne le 15 juin : « Nous avons recensé 1.300 entrées pour un village de 1.526 habitants, dont 600 entrées payantes. L’opération Hippodrome en fête nous a boostés. Avec notre nouveau système de communication et l’appui d’Horizon 7, nous avons pu exploser nos scores d’affluence sur la restauration et la venue du public sur cette première réunion. C’est toujours la plus timide de nos trois réunions. Nous avons pu ainsi constater le levier que nous avions en procédant comme nous l’avons fait. Horizon 7 s’est occupé de nos affiches. Nous avions commencé à communiquer sur Instagram, et nous avons désormais une community manager qui travaille main dans la main avec Horizon 7 pour optimiser notre communication. » En plus de la communication, l’hippodrome du Dorat peut aussi s’enorgueillir d’avoir un photographe, ce qui devrait être le cas pour tous les hippodromes, premium comme P.M.H… « Nous avons de la chance d’avoir un passionné comme photographe : Benjamin Gauthier. Il officie tout le temps au Dorat, mais aussi à Pompadour et dans la majeure partie des hippodromes du Sud-Ouest, trot et galop. Sa passion se ressent dans ses reportages. »
Des partants de toute la France
Les professionnels se sont déplacés des quatre coins de la France pour courir au Dorat : « Deux entraîneurs de Chantilly, un de l’Allier, et un autre de La Teste ont gagné. Les Charentais se sont déplacés au Dorat l’an dernier et cette année. Leur venue sur notre hippodrome nous crédibilise énormément. Cette année, nous avons inauguré le parcours de steeple, avec le nouveau fence qui remplace le contre-haut. Je crois que cette nouveauté a donné satisfaction et certains entraîneurs vont revenir. Notre parcours de steeple est exigeant avec de très gros verts. Ce n’est pas propice à la vitesse et c’est exactement ce que nous recherchons : promouvoir l’exigence des sauteurs et surtout pas la vitesse. C’est au final adapté à notre niveau de courses. » En ce qui concerne le travail des pistes, Patrice Détré nous a précisé : « L’année dernière, Lionel Jouan nous a aidés à décompacter la piste. Il a été très pédagogue pour que la piste soit la plus acceptable possible, même en période de forte chaleur. Avec les conseils de Thierry Lemer et l’acquisition d’un vertidrain, nous arrivons à avoir une piste acceptable, même si nous courons à des périodes qui ne sont pas simples pour l’entretien des pistes. Nous sommes conscients des défis des prochaines années pour continuer à courir l’été et nous aimerions essayer d’avoir un arrosage automatique. Même si ce sont des investissements élevés, nous avons l’espoir d’y arriver. C’est en réalisant des journées comme nous avons connu dimanche que nous pouvons nous permettre d’y croire. Forcément, ça interroge les collectivités en voyant qu’il se passe quelque chose sur cet hippodrome. »