LA TESTE, JEUDI
PRIX DE LA BASE AÉRIENNE 120 – COMMANDANT MARZAC (CLASSE 2)
Marchemalo, la confirmation attendue
Marchemalo (Toronado) s’était révélé dès ses débuts victorieux dans un maiden marseillais. Par la suite, il s’était essayé sans succès dans des épreuves de Classe 2 puis de Classe 1, sans toutefois démériter. Le représentant de Jean-François Gribomont, de l’écurie du Sud et de Daniel Dumoulin a toujours affiché une progression régulière. Récemment, sous l’entraînement de Patrice Cottier, il avait laissé une impression très prometteuse dans le Prix de la Ville de Salon-de-Provence (Classe 1), concluant en trombe, mais trop tard pour inquiéter Dioptase (New Bay). C’est donc en pleine forme et dans les meilleures conditions qu’il abordait le Prix de la Base Aérienne 120 – Commandant Marzac (Classe 2), où il s’est cette fois imposé avec autorité et une réelle facilité.
Eggleston (Ghaiyyath) a pris les commandes de l’épreuve dès la sortie des stalles, imprimant un bon rythme au peloton. Le futur lauréat a voyagé en milieu de peloton, à l’extérieur, suivant le train facilement. Dans le tournant final, il semblait plein de ressources et a abordé la ligne droite sans avoir eu à puiser dans ses réserves. Une fois lancé en pleine piste par Hugo Besnier, le poulain a enclenché une franche accélération, se détachant aussitôt avec facilité. Gitano (Lope de Vega), qui avait longtemps galopé à la corde aux côtés du futur vainqueur, a tenté de lui tenir tête dans la phase finale, mais n’a pu rivaliser. Il se classe deuxième, à une longueur et demie. Rakhim (Le Havre), vu parmi les chevaux de tête durant le parcours, a mis du temps à répondre aux sollicitations de Cristian Demuro et ne s’est jamais véritablement relancé, terminant troisième à trois longueurs et demie de Gitano.
Un nom qui a du goût et du cœur
Après la victoire de Marchemalo, Jean-François Gribomont éleveur et copropriétaire nous a confié : « Nous sommes très contents de sa victoire. Le jeu de mots autour de son nom est amusant, car Marchemalo est une friandise, mais pour nous, c’est surtout un clin d’œil à notre petit-fils Malo… qui commence à marcher ! C’est un poulain qui progresse sans cesse. Il a été tardif. Nous avons eu sa mère chez Jean-Claude Rouget : elle était formidable. Toronado donne des chevaux solides. Nous allons maintenant savourer ce moment et lui accorder un petit mois de repos. Nous serons à Deauville cet été, donc ce pourrait être l’occasion de le revoir courir là -bas. Nous n’avons pas la chance de pouvoir le suivre à chaque fois, alors on en profite quand c’est possible. »
Le meilleur produit de Don’t Hurry Me ?
Éleveur (s) : Jean-François Gribomont
Passage (s) en vente : Aucun
Père : Toronado (Swettenham Stud, 88.000 $ en 2025)
1re mère : Don’t Hurry Me (Hurricane Run) a remporté le Prix Pénélope (Gr3). Elle a produit six gagnants, parmi lesquels Mayyas (Sea the Stars), double lauréat dans le sud de la France entre 1.900m et 2.000m, Daniella (Sea the Stars), gagnante d’un handicap sur le mile, Swing the Star (Sea the Stars), vainqueur au niveau handicap et réclamer, Harry’s Princess (Prince Gibraltar), performante en Martinique et en Guadeloupe, ainsi que Yakamette Koukebak (Intello), lauréate de trois épreuves sur 1.200m. Marchemalo est son sixième produit gagnant. Au haras, elle a une 2ans par Persian King (Kingman), un foal par Anodin (Anabaa), et elle a été saillie cette année par Prince Gibraltar (Rock of Gibraltar)
2e mère : Outre Don’t Hurry Me, la deuxième mère a donné Bernay (King’s Best), lauréat du Grand Prix de Bordeaux, du Grand Prix de la Ville de Craon et du Prix Hubert Baguenault de Puchesse (Ls).
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Sadler’s Wells |
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Hight Chaparral |
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Kasora |
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Toronado |
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Grand Slam |
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Wana Doo |
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Wedding Gift |
MARCHEMALO (M3) |
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Montjeu |
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Hurricane Run |
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Hold On |
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Don’t Hurry |
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Bering |
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Beringold |
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Horphaly |