Nouveau DG du PMU : l’hypothèse internationale
Vous avez été très nombreux à réagir à notre éditorial d’hier (Boom !) et nous vous en remercions. L’un de nos lecteurs insiste particulièrement sur le caractère décisif du choix du futur directeur du PMU : « Ce qui me frappe le plus s’agissant de la situation du PMU aujourd’hui, c’est le niveau faible de notre activité online par rapport à tous les pays où le pari hippique est significatif. Même pas 15 %, ce qui est très peu. Or ce n’est que sur le digital que l’on peut espérer partir à la conquête de nouveaux clients plus jeunes et plus éduqués. Les outils actuels ne sont pas à la hauteur : le PMU n’est même pas au niveau de ZEturf en termes d’expérience client. Donc oui, comme vous l’écrivez, il faut un profil confirmé sur le digital mais il faut aussi une connaissance du pari hippique, des courses… Personnellement, si j’étais à la place des présidents des sociétés mères, je prendrais le risque d’aller chercher ce profil à l’étranger. Il n’existe pas en France. Certains penseront peut-être que la greffe ne prendra pas, mais est-ce un plus gros risque à prendre que d’aller chercher un énième DG qui va mettre trois ans (que les courses n’ont pas) à comprendre les ressorts de notre activité pour trouver les bons leviers de rebond ? » Il est vrai que dans d’autres secteurs de l’industrie française, de grands patrons venus de l’étranger ont déjà opéré avec un grand succès. À cette lumière, choisir un patron qui a réussi par exemple dans le bookmaking digital serait une très heureuse idée.