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Le Diane et la famille Aga Khan, toute une histoire
Shemaka (Nishapour), Verera (Kahyasi), Zainta (Kahyasi), Daryaba (Night Shift), Zarkava (Zamindar), Sarafina (Refuse to Bend) et enfin Valyra (Azamour) sont les sept pouliches ayant offert une victoire dans le Diane à la famille Aga Khan, comme le rappelle Nemone Routh : « Le Diane était une course chère au prince. Depuis de nombreuses années, l’un des objectifs de chaque saison est d’avoir des partantes détenant une chance dans ce classique. Cette année, les deux casaques de la famille seront représentées, ce qui est vraiment appréciable. Les Aga Khan Studs sont principalement des éleveurs et avoir des pouliches capables de briller dans ce classique est l’une des racines de la casaque. Ces pouliches reviendront ensuite au haras, en espérant qu’elles produisent d’autres bons chevaux… Mandanaba et Cankoura ont travaillé mardi matin avec Surabad et Zabiari. Surabad a fait le train, les trois autres ont terminé ensemble. Le travail n’était pas dur et elles sont prêtes. »
Mandanaba doit tenir 2.100m
Mandanaba s’est révélée au début de l’hiver sur la P.S.F. de Chantilly, puis, cinq mois plus tard, elle a confirmé dans le Prix Vanteaux (Gr3). Pour sa troisième sortie, dans la Poule d’Essai, elle s’est classée bonne troisième, alors que le mile n’est certainement pas sa distance de prédilection, comme l’indique Nemone Routh : « Nous avions longtemps hésité entre le Saint-Alary et la Poule d’Essai. La Poule étant un classique et un Gr1, nous avons finalement choisi cette course. Sa performance a été très bonne. Nous ne sommes pas certains qu’elle soit une vraie mileuse. Elle a de la vitesse, mais son pedigree montre qu’elle peut tenir 2.000m. La Poule était seulement sa troisième course… Mandanaba est une pouliche très généreuse. Elle aime être montée près de la tête, ce qui est un avantage à Chantilly lorsque le terrain est bon. Mandanaba a une jolie histoire. Sa mère, Mandesha, était une championne pour la princesse Zahra, mais au haras, elle n’a pas très bien produit. Elle a désormais pris sa retraite, en profitant avec Zarkava et ses autres copines ! Mandanaba est son dernier foal et le meilleur qu’elle ait donné. C’est assez rare… »
Cankoura est capable de mieux faire
Cankoura arrivera dans le Prix de Diane avec de l’expérience. Elle a déjà couru cinq fois, à trois reprises cette année, deux fois en mai. « Dans le Prix des Lilas, elle a été vraiment malheureuse. Mickaël Barzalona n’a pas été dur avec elle. Finalement, elle n’a presque pas couru ce jour-là . Nous voulions trouver une course qui nous permettrait de vraiment juger son niveau. Puis, le Prix Finlande s’est présenté. Elle a été montée plus près de la tête et a démarré tôt dans la ligne droite. Nous aurions pensé qu’elle allait être plus impressionnante, mais elle avait besoin de cette sortie, n’ayant pas beaucoup travaillé entre le Prix des Lilas et le Prix Finlande. De plus, le terrain était un peu trop souple pour elle. Elle est honnête, généreuse, et nous espérons du bon terrain. Nous pensons qu’elle est capable de mieux. Mandanaba et Cankoura ont de la vitesse et elles vont pouvoir être montées près de la tête, ce qui est un avantage à Chantilly lorsque le terrain est bon. »
Zarigana (RS) Ã Royal Ascot
Vendredi prochain, la gagnante de la Poule d’Essai des Pouliches (Gr1), Zarigana (RS) (Siyouni), pourrait prendre le départ des Coronation Stakes (Gr1) à Royal Ascot. Nemone Routh explique : « Francis-Henri Graffard a vraiment envie de courir à Ascot avec Zarigana et, depuis le début de l’année, son entraînement s’est déroulé en fonction de cet objectif. Dans la Poule, la pouliche s’est montrée plus maniable. Son pedigree montre qu’elle peut tenir plus long, mais Francis souhaite vraiment la garder sur le mile jusqu’aux Coronation Stakes. Zarigana doit travailler jeudi matin et, si tout va bien, elle sera au départ à Ascot la semaine prochaine. » Les couleurs des Aga Khan Studs ont déjà brillé à deux reprises dans cette épreuve grâce à Ervedya (Siyouni) et Tahiyra (Siyouni).