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vendredi 18 juillet 2025
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SUITE LA UNE

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Infiltrations intra-articulaires : à partir du 1er janvier 2026, 30 jours d’attente pour les glucocorticoïdes, 14 jours pour les substances biologiques (au lieu de 14 et 8 jours respectivement)

« Cette modification poursuit notamment un objectif de bientraitance animale. Un cheval ayant reçu une infiltration intra-articulaire de glucocorticoïdes ou de substances biologiques doit bénéficier d’un temps sans course, pendant lequel la substance aura le temps de faire son effet et les lésions se réparer. Ces délais d’attente font l’objet de discussions régulières au niveau international. Au niveau européen, la France est celle qui impose des délais les plus longs, et certains professionnels peuvent s’inquiéter qu’un cheval entraîné à l’étranger puisse venir courir en ayant été infiltré dans un délai trop court pour la règle française. Toutefois, nous tenons à rappeler que les chevaux entraînés à l’étranger participant aux courses françaises sont soumis au Code des courses de France Galop. Nous estimons que cette nouvelle règle est adaptée, et que ne pas l’adopter pour une exception ne serait pas pertinent. D’autre part, nous intensifions les contrôles à l’étranger pour les chevaux engagés en France, y compris sur leurs ordonnances vétérinaires, que ces contrôles soient réalisés par nos soins ou que nous les déléguions aux autorités hippiques du pays concerné. Nous avons confiance dans la capacité des autres pays européens de nous suivre dans ce qui nous semble une mesure prioritaire pour le respect et l’intégrité du cheval. »

Interdiction des restrictions hydriques prolongées chez le cheval

« Certains entraîneurs arrêtent encore d’abreuver un cheval plusieurs heures avant une course. Ces pratiques présentent un risque pour la santé du cheval… Cette mesure se veut avant tout pédagogique pour les professionnels. »

Interdiction d’accès aux installations des sociétés de courses et d’utilisation de la carte délivrée par France Galop en cas de mise en examen ou de condamnation pénale

« Il a été décidé qu’une personne dont les agréments ont été retirés pour mise en examen ou condamnation pénale en lien avec les courses ne puisse accéder aux enceintes réservées des hippodromes ni utiliser sa carte délivrée par France Galop. Il nous a été déjà été reproché qu’une personne dont les agréments ont été retirés puisse aller dans les enceintes réservées d’un hippodrome. Ainsi, la mesure est complète. »

Obligation d’informer France Galop lorsqu’un cheval est inscrit à une vente aux enchères publiques tout en étant engagé dans une course à réclamer.

« Nous avons déjà eu le cas d’un cheval inscrit dans une vente online le mardi, et qui courait à réclamer le même jour… Ainsi, il a été décidé que tout propriétaire dont le cheval est inscrit à une vente aux enchères publiques, et qui est déclaré partant dans une course postérieure à la vente, doit en informer France Galop au moment de la déclaration de partant. En outre, aucun cheval inscrit à une vente aux enchères publiques ne peut être déclaré partant dans une course à réclamer si ladite course a lieu le jour de la vente. »

Révision des conditions d’agrément pour les personnes déjà reconnues par la Société d’encouragement du Trotteur français

« Un propriétaire déjà agréé par la Société d’encouragement à l’élevage du Trotteur français bénéficiera d’une procédure d’agrément simplifiée au galop, sans passer notamment par l’enquête du S.C.C.J. »

Interdiction pour les amateurs titulaires d’une autorisation de monter d’avoir recours à un agent de jockey

« Il est arrivé que des entraîneurs reçoivent des appels d’agents pour leur proposer un amateur, ou a contrario, qu’un entraîneur demande expressément à un agent la monte d’un amateur pour déclarer son cheval partant. Parmi les règles « philosophiques » de l’amateurisme figure celle de ne pas contacter les entraîneurs pour proposer ses services, et encore moins de passer par un agent pour le faire. C’était une sorte de gentleman agreement : dorénavant c’est inscrit au Code ! »

Extension à trois chevaux loués pour les titulaires d’un permis d’entraîner, dans la limite de cinq chevaux, renouvelable une fois par an

« Cette modification pourrait, selon les promoteurs de cette évolution, permettre de trouver des débouchés pour des chevaux que des éleveurs souhaitent louer, et qui n’intéressent pas forcément les entraîneurs publics et pourraient être exploités par des permis d’entraîner qui ne sont pas éleveurs et cherchent des chevaux à entraîner pour leur plaisir. Nous constatons aussi une baisse sensible du nombre de permis d’entraîner au fil des ans et espérons que la tendance va s‘inverser. »

Dérogation à la règle des trois courses en France pour être qualifié au handicap, sous réserve que le cheval ait une valeur égale ou supérieure à 41

« Nous avions déjà mis en place des dérogations dans les conditions de courses des grands ou super handicaps pour permettre à des chevaux de valeur égale ou supérieure à 41 (validée par le département des handicapeurs de France Galop) de courir, même sans avoir participé à trois courses en France. C’est ainsi qu’un pensionnaire de David Menuisier avait couru le Super Handicap de Printemps en mai dernier.

Il sera désormais inscrit dans le Code qu’un cheval possédant une valeur supérieure ou égale à 41 dans son pays d’entraînement, et ayant couru au moins trois fois en plat dont une fois en France selon la demande des membres de la Commission du code, pourra prendre part aux handicaps en plat dont la dotation totale est supérieure ou égale à 75.000 €. »

Incitation à une meilleure organisation pour éviter que les jockeys aient à seller eux-mêmes leurs montures

« Cette modification résulte d’une demande des jockeys, qui sont parfois amenés à seller leurs partenaires pour chaque course, ce qui peut perturber la bonne organisation de la réunion de courses. Il s’agit d’une incitation faite aux entraîneurs à s’organiser en amont et en interne afin que le jockey ne soit pas dans l’obligation d’aller seller quand il monte la course précédente. »

Élargissement de la palette de couleurs autorisées pour les bonnets utilisés en course

« Cela concerne les bonnets antibruit conservés pendant la course, dont la palette des couleurs autorisées s’élargit, à l’exception du rouge. L’objet de la modification vise à éviter la confusion entre le bonnet antibruit conservé pendant la course et le bonnet antibruit de couleur rouge retiré derrière les stalles. »

Les étapes qui conduisent les modifications du Code

– L’initiative des modifications appartient au Conseil juridictionnel, composé des douze commissaires de France Galop élus pendant quatre ans, et présidé par Antoine-Audoin Maggiar. Les membres en débattent lors de leur Commission mensuelle. Certaines modifications remontent également « du terrain ».

– Les modifications sont ensuite proposées à la Commission du Code, constituée de représentants des socioprofessionnels (jockeys, entraîneurs, propriétaires, éleveurs, permis d’entraîner), à laquelle sont invités les vice-présidents de France Galop et un membre du ministère de l’Agriculture. Au cours d’échanges constructifs, les mesures peuvent être conservées en l’état, modifiées ou ajournées.

– Ces modifications sont alors présentées devant le Conseil d’administration de France Galop pour inscription à l’ordre du jour du Comité. Après explications ou éclaircissements, un vote a lieu et les modifications au Code sont adoptées en cas de vote à la majorité.

– Ces modifications entrent en application après approbation du ministère de l’Agriculture et publication au Bulletin officiel des courses de galop.

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