Une première pour Thomas Poteaux et Christopher GalmicheÂ
Dimanche dans la quatrième course du programme à Orléans, le succès de Liner de Guye (Blek) a fait des heureux ! En effet, le cheval offre une première victoire en tant que jockey à Thomas Poteaux ainsi qu’à la casaque de son propriétaire, Christopher Galmiche. Notre spécialiste de l’obstacle à  Jour de Galop nous a confié : « Je suis vraiment sur une autre planète ! Ce sont des émotions très fortes à chaque fois et la première victoire de ma casaque restera gravée dans ma mémoire, même si je n’étais pas à Orléans, Jockey Club oblige. J’avais déjà eu la chance de connaître les joies du succès avec French Bird en tant qu’associé et c’était magique. La première sous mes couleurs, c’est encore autre chose. Merci à toute l’écurie Clayeux et à Thomas Poteaux qui l’a très bien monté. »
Une première qui se faisait attendre
Tout juste âgé de 19 ans, Thomas Poteaux attendait ce moment avec impatience : « Ça fait du bien ! Depuis le début de l’année, je n’arrivais pas à en gagner une. J’avais commencé en gentleman, puis je suis passé professionnel pendant le meeting de Pau cet hiver. Je travaille chez Emmanuel Clayeux. Il me fait confiance et je monte toutes les semaines. C’est aussi une première pour Christopher Galmiche, son propriétaire. Il m’a envoyé un message pour me remercier. Je lui ai répondu que j’étais très content d’avoir pu monter son cheval, même si la dernière fois j’avais eu un petit souci : Liner de Guye est un coquin et il avait dérobé sur un obstacle. Je m’étais fait un peu enguirlander, mais là , je rattrape le coup et ça fait plaisir. J’ai commencé à l’Afasec, mais ça ne m’avait pas trop plu. Je suis reparti dans une filière professionnelle plus classique, dans la vente et le commerce, mais cela ne me plaisait pas non plus. Monter à cheval me manquait. J’ai effectué un stage d’une année chez une éleveuse de poneys de sport. Puis, l’année de mon bac, j’ai été apprenti chez Noel George. J’ai dû prendre une décision assez rapidement, et j’ai choisi de devenir jockey professionnel. J’ai terminé ma saison d’amateur, ce qui m’a permis de remporter le challenge de l’obstacle. Je me suis dit que si j’arrivais à gagner les challenges en obstacle, pourquoi ne pas me lancer vraiment en tant que jockey professionnel ? Je ne regrette pas. C’est monsieur Clayeux qui m’a fait débuter en course amateur, et aujourd’hui encore, il me fait confiance en me confiant ses chevaux. C’est un plaisir de travailler pour lui et de vivre de ma passion. »