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vendredi 1 août 2025
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SUITE À L’ACCIDENT DU LUTÈCE

SUITE À L’ACCIDENT DU LUTÈCE

Par Hugo Namur, directeur du haras de Chevotel, où a été élevé Kalet

« En lisant Jour de Galop lundi, mon sang n’a fait qu’un tour. Mais, très vite, mon désarroi et mon incompréhension ont pris le dessus.

Petit rappel des faits : nous avons un leader, un cheval à trois quarts de ce dernier et un autre en dedans. Le jockey du cheval à l’intérieur décide à tort de sortir et cela sans en avoir totalement la place. Là, le jockey à son extérieur accélère délibérément, tourne la tête de son cheval complètement à l’intérieur ainsi que tout son corps en opposition pour empêcher volontairement ce dernier de passer, ce qu’il réussit à faire d’ailleurs.

Mais, messieurs, redescendez sur la planète Terre, ouvrez bien les yeux et reconnectez votre cerveau en mode « être humain ».

C’est un miracle que nous n’ayons pas eu trois chevaux accidentés et trois jockeys à l’hôpital sur un brancard.

Jamais, au grand jamais, un pilote ne doit se faire justice lui-même. La police, ce sont les commissaires de courses !

D’ailleurs, je crois que le code des courses devrait être beaucoup plus strict sur les changements de ligne dangereux, et cela durant tout le parcours, et distancer le jockey fautif derrière le cheval gêné sans attendre une chute pour le faire. Ce sont des courses de chevaux, des êtres vivants, et jamais nous ne devrions voir ce que l’on a vu dimanche. On n’a pas le droit de faire cela aux chevaux, ni l’un, ni l’autre, et il ne doit y avoir aucun début possible là-dessus.

Nous pourrions comparer ce drame avec un exemple simple, mais très parlant : vous conduisez une voiture et là un conducteur ne respecte pas le « céder le passage ». Quelle est votre réaction ? Allez-vous freiner ou accélérer jusqu’à entrer en collision avec les lourds dégâts que cela va engendrer ? Vous avez la réponse. Cela s’appelle être responsable en faisant preuve de bon sens.

Mais, aujourd’hui, la réalité est qu’un cheval est mort euthanasié dans d’atroces souffrances, avec la jambe sectionnée, à cause de deux fautes humaines.

À bon entendeur et plus jamais ça ! »

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