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jeudi 3 juillet 2025
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ARTHUR NAIL, UN TROTTEUR ENTRAÎNEUR AU GALOP

ARTHUR NAIL, UN TROTTEUR ENTRAÎNEUR AU GALOP

Lors de la dernière session pour l’obtention de la licence d’entraîneur qui s’est tenue du 2 septembre au 5 novembre, sept candidats ont validé la formation et parmi eux, Arthur-Nail. Destiné à évoluer dans le monde du trot, c’est finalement au galop qu’il voit son avenir s’écrire à l’âge de 26 ans.

L’envie de monter à cheval

Fils de Bruno Rocher, ancien entraîneur au trot, et d’Élisabeth Nail, éleveuse dans cette même discipline, Arthur Nail a basculé dans le monde du galop à 18 ans. « J’ai décidé de réaliser une troisième en MFR et la seule option que j’avais, était d’aller dans une écurie de trot. J’ai pu y découvrir plusieurs entreprises et j’ai même pu driver, atteler et gagner une course dans cette spécialité. Mais ce que je voulais avant tout, c’était monter à cheval. C’est pour cela qu’à 18 ans, j’ai changé de discipline pour me tourner vers l’obstacle où j’ai pu rejoindre l’écurie de William Menuet, chez qui j’avais déjà pu monter auparavant. »

Diverses expériences

« J’ai dû gagner 46 courses en tant que jockey d’obstacle. Après avoir travaillé avec William Menuet, j’ai effectué un meeting à Pau pour David Cottin, puis je suis allé chez Grégoire Leenders. Ensuite, je suis revenu chez William Menuet puisque je voulais approfondir la partie entraînement. Enfin, j’ai travaillé chez Thierry Jouin. Pour ce dernier, je montais en course et comme il entraînait à côté de mon actuelle structure, cela m’a permis de mettre celle-ci au point l’après-midi. Les chevaux de Thierry Jouin vivent dehors et c’est quelque chose que je souhaiterais développer. J’ai complètement arrêté de monter en course. Je suis père de famille et cela a changé ma vision des choses. J’ai été victime de pas mal d’accidents et le poids me freinait également. C’est vraiment dur mentalement comme physiquement… ».

Le trot, le galop ou les deux ?

« Depuis mes dix ans, je voulais gérer une écurie de chevaux, au galop puis au trot. J’ai hésité à suivre le modèle de la famille Dubois en entraînant dans les deux disciplines. Finalement, mon premier choix fut le définitif : je veux être entraîneur de chevaux d’obstacle. Je ne suis pas non plus fermé à entraîner des chevaux de plat bien que j’aie moins d’expérience dans cette discipline. Je suis actuellement en train de construire des obstacles amovibles et je suis proche de beaucoup d’hippodromes qui ouvrent leurs gazons : Segré, Senonnes, Craon, Le Lion-d’Angers… J’imagine une méthode d’entraînement où j’alternerais travail de fond et gymnastique sur les obstacles plusieurs fois par semaine, dans le calme. »

Débourreur/pré-entraîneur sur l’installation familiale

« Depuis un an et jusqu’au début de la saison prochaine, j’effectue du débourrage et du pré-entraînement sur les terres familiales à Saint-Georges-le-Fléchard, à 10 minutes de Meslay-du-Maine, là où se situe l’ancienne écurie de trot de mes parents. J’ai réaménagé la piste grâce à l’entreprise BMI sols équestres et elle mesure 750m. Je possède une dizaine de boxes et de nombreux paddocks. À l’avenir, d’ici deux ou trois ans, je souhaiterais acheter autour de Château-Gontier afin de construire une nouvelle infrastructure. »

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