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mardi 22 octobre 2024

Detre

France Galop est-elle une association ou une entreprise ?

Les deux ! C’est pourquoi la présider requiert de la diplomatie et de la souplesse, ce qui n’est pas sans me rappeler les associations entre médecins. Concrètement, je suis fier d’avoir été le vice-président d’une mandature qui, à travers les commissions créées, a donné un pouvoir inédit au Comité. Nous avons la chance d’avoir au sein du Comité, des personnes aux parcours et aux aptitudes intellectuelles variés. Tous ont quelque chose à apporter. Je suis pour un échange permanent, formel ou informel, avec les membres du Comité. Et quand je serai président, autre exemple, j’intégrerai davantage les vice-présidents au fonctionnement de France Galop. Le fait que les vice-présidents n’assistent pas au Comité de direction est contreproductif.

Quelle sera votre première décision ?

France Galop va traverser une période de flottement avec le départ conjugué d’Édouard de Rothschild et d’Olivier Delloye. Je le sens quand j’échange avec tous les acteurs du galop français : il y a une crainte légitime. C’est pourquoi France Galop a besoin d’un président expérimenté, investi et de bon sens. À ce titre, ma première décision sera de nommer Henri Pouret directeur général. Il est reconnu et estimé par les socioprofessionnels. Il s’impose de lui-même.

Et au-delà ?

Je réunirai un grand séminaire, comme je l’ai fait pour l’obstacle. Cela a remarquablement fonctionné et constitue, pour moi, un modèle de gouvernement : partager, débattre, trancher. Nous resterons 48 h enfermés et nous nous arrêterons sur les priorités stratégiques et les actions à mener lors de la première année et les suivantes.

Si l’on ne devait retenir qu’une grande mesure au sein de votre programme, quelle serait-elle ?

Le fil rouge de ma mandature sera d’encourager toutes les personnes qui investissent dans les courses : propriétaires, éleveurs-propriétaires et entraîneurs-propriétaires. On les considère comme des clients, d’autres comme des investisseurs, d’autres encore comme des mécènes. Mais in fine, ce sont des passionnés des courses, qui veulent être entendus, respectés et parfois aidés. J’ai vu notamment de très bonnes choses dans les propositions émises par Franck Walter la semaine dernière. Beaucoup d’entre elles devraient nous permettre de combler notre retard dans la manière dont on traite les propriétaires.

On a pu entendre ces dernières semaines : « Jacques Détré est président de l’obstacle, il défend cette discipline, mais en même temps, il possède un étalon prometteur qu’il a décidé de vendre… »

Mais je l’ai vendu pour ça ! Pour financer mon bénévolat des quatre prochaines années. Cela faisait un an et demi que les Irlandais me tannaient pour l’acheter. Je ne suis pas du genre à pleurer mais je peux dire que cela m’a fait un gros pincement au cœur de le voir partir.

Pour finir, Détré est l’anagramme Déter… C’est le cas ? Vous êtes déterminé à gagner cette élection ?

Plus que jamais ! (rires)

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