vendredi 3 mai 2024

Injustice ?

Injustice ?

Contrairement à ce que l’on croit, il n’est pas si simple de définir de manière objective (et chiffrée) ce qui caractérise un bon étalon. En fait, tout dépend des attentes que l’on a placées dans chaque sire lorsqu’il a débuté au haras. Pour un cheval très attendu, une bonne réussite n’est pas suffisante. Le marché attend quelque chose d’exceptionnel… sinon, il passe au suivant ! Le meilleur exemple, c’est certainement Dalakhani (Darshaan) qui n’a pas bonne presse et dont le prix de saillie est passé de 45.000 à 15.000 € en 12 saisons. Entendons-nous bien, ce n’était pas Galileo (Sadler’s Wells). Mais tout de même, un sire capable de donner 10 gagnants de Gr1 mérite le respect. Même avec de bonnes juments, il est très difficile d’atteindre 14,8 % de black types par partant dans l’hémisphère Nord (c’est un taux de réussite comparable à ceux d’Oasis Dream, Wootton Bassett, Dark Angel…) Sur les quatre premiers mois de l’année, Dalakhani fait parler de lui en tant que père de mère. Avec 10 black types dans la production de ses filles en 2024, c’est l’un des 5 meilleurs étalons européens. Cela représente 7,94 % des partants… ce qui est beaucoup (Galileo est à 5 %) ! Dalakhani est (notamment) le père de mère de trois espoirs classiques en 2024 avec Jayarebe (Feilden Stakes, L), Ramadan (Prix de Fontainebleau, Gr3) ou encore Candala (Prix de la Grotte, Gr3).

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