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dimanche 22 juin 2025
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Le Real Ancelotti !

Exclusif JDG

Le Real Ancelotti !

Dimanche, la casaque de Carlo Ancelotti sera représentée dans le Prix de Diane Longines (Gr1) par (Wootton Bassett) dont il est propriétaire en association avec l’écurie des Charmes et Ballylinch Stud. C’est une première pour l’homme qui a triomphé dans les plus grands stades du monde et reste humble et timide. Au point qu’il ne sera pas à Chantilly…

En quarante-huit ans de carrière professionnelle, Carlo Ancelotti a tout gagné ou presque avec ses clubs de football, dans tous les pays. Il a terminé la saison 2023-2024 avec un cinquième titre en Ligue des champions, comme entraîneur du Real Madrid. Il en a aussi remporté deux comme joueur. Après un vrai travail de milieu de terrain « vieille école », Ilaria Botti et Franco Raimondi ont réussi à convaincre le Mister (l’appellation italienne pour l’entraîneur) de répondre à quelques questions.

Jour de Galop. – Quand et pour quelles raisons avez-vous décidé d’avoir des chevaux de course ?

Carlo Ancelotti. – C’était à l’époque du PSG. Le préparateur physique de l’équipe, Giovanni Mauri, était (et il est encore !) un grand mordu des courses. Nous avons alors connu l’écurie d’Alessandro Botti, et doucement, nous avons décidé de commencer l’aventure dans les chevaux.

Vous avez eu votre premier partant fin 2012. Moins de douze ans plus tard, avec un petit nombre de chevaux à l’entraînement, Gala Real est au départ d’un classique. Pensiez-vous arriver si vite à cet énorme défi ?

La réussite de Gala Real est une grande surprise, surtout qu’elle soit arrivée à ce niveau si peu de temps. Si j’avais moins d’engagements avec mon travail, j’aimerais beaucoup suivre de plus près mes chevaux, les voir progresser à l’entraînement et au fil des courses. Mais avec Alessandro Botti, ils sont entre de bonnes mains !

Préférez-vous entraîner les joueurs de votre équipe ou jouer les grands matchs ?

Ce qui m’amuse le plus dans mon travail, c’est l’entraînement, le quotidien, l’évolution de l’équipe et des joueurs. Le match, c’est le grand stress. En italien, on dit qu’un match c’est la souffrance, je sais que ce n’est pas le bon mot en français…

Échangeriez-vous pour une semaine le rôle avec votre entraîneur : vous à Chantilly et lui au Real Madrid ?

Je pense que ce ne serait une bonne idée, ni pour le Real Madrid ni pour les chevaux…

Beaucoup de grands noms du football (Sir Alex Ferguson, Antoine Griezmann, Max Allegri, Michael Owen pour ne citer qu’eux) ont investi dans les courses. Est-ce une surprise pour vous ?

Pas du tout. Les chevaux sont une passion, tout comme le football. Plus on peut s’approcher de ce sport magnifique et plus on s’en passionne.

Dimanche, Gala Real sera au départ de la plus grande course française pour les pouliches. Si elle décroche le gros lot (« fare il colpaccio » en italien), vous verra-t-on à Longchamp le premier dimanche d’octobre pour la finale de la Coupe du monde des pur-sang ?

Si Gala Real fait le… colpaccio, je ferai tout mon possible pour me rendre à Longchamp. Avec mon travail et tous les engagements, je trouve juste le temps de suivre les courses de mes chevaux mais je dois vous avouer que l’émotion est très forte à chaque fois.

Vous avez un palmarès difficile à égaler mais vous êtes connu pour votre zénitude et votre calme, votre façon de gérer le stress avant et après les matchs. Comme y parvenez-vous ?

Le calme est une composante de ma personnalité, formée dans mon enfance. J’ai grandi dans une famille où la paix, la tranquillité et le respect étaient une règle de la vie quotidienne.

Votre fils Davide a suivi votre carrière, il travaille avec vous comme assistant et il est de plus en plus prêt à prendre son vol. C’est un peu le cas d’Alessandro Botti qui, il y a quinze ans, a quitté la sécurité du cocon familial pour s’installer à son compte en France. Trouvez-vous drôle cette analogie ?

Davide a suivi et continue à suivre son parcours de formation. Quand il se sentira prêt, il pourra débuter comme premier entraîneur. Quitter une zone de confort pour partir à l’aventure n’est jamais facile. Poursuivre son rêve comme l’a fait Alessandro donne une motivation très forte pour atteindre le sommet.

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