Succès du Toury Trophy 2025
Créé par Hermine et Bertrand de Soultrait, le Toury Trophy s’est tenu samedi sous le manège géant du haras nivernais, dans une ambiance studieuse et conviviale. Parmi la centaine de personnes présentes sur place, plusieurs professionnels de renom dont Jean-Paul Gallorini, Alexandrine Berger, Audoin Maggiar, Franck Deliberos, Hubert Benoist d’Azy, Thomas Jeffray, Yohann Gourraud… Cette deuxième édition confirme que le Toury Trophy prend sa place dans le paysage des concours d’élevage français et laisse présager une suite prometteuse.
Côté concours, le Toury Trophy 2025 a sacré le lot n° 42, un foal AQPS mâle par David du Berlais et Étoile de Gouet, présenté par Thierry Lemoine, qui a non seulement remporté sa catégorie (Foals mâles âgés), mais a aussi décroché le titre de Champion Suprême. Une performance saluée à l’unanimité par le jury, et récompensée par une dotation totale de 3 000 € pour son éleveur. Après une première édition baptisée « Trophée du Soleil », le seul concours de modèle et allures à allocations en France revient avec plus d’ampleur : une quarantaine de foals en piste, un jury de professionnels reconnus (Lune Vergette du haras de Faydeau, Vincent Le Roy d’Auctav et Stéphane Milaveau de l’élevage d’Ainay), une affluence en hausse, des partenaires fidèles comme Audi, et une ambiance toujours aussi chaleureuse… pas seulement parce qu’il faisait 35 °C à l’extérieur !
Le ring de la carrière couverte a accueilli tour à tour les Foals jeunes puis les Foals âgés. Chez les jeunes, deux profils se sont imposés : côté femelles, Pomona Jersey (lot 7), une fille de Tunis issue de l’élevage de Christophe Omé (écurie du Clos) ; et côté mâles, un fils de Phelps Win (lot 13), présenté par le haras de Villorbaine (Laëticia et Sébastien Berger). Dans la section des « Âgés », le lot 31 l’a emporté chez les femelles : une fille de Na Has, élevée par Laura Lemière Dubois, apparentée à la gagnante de Gr1 L’Unique. Et chez les mâles, le lot 42 s’est détaché, par son modèle et ses allures, mais aussi par son pedigree, étant le neveu du sauteur de Groupe Val de Ferbet. Il s’est ensuite imposé une seconde fois, en finale, décrochant le titre suprême.
Outre les performances sportives, cette édition s’est distinguée par une bonne activité commerciale : « Une dizaine de lots ont trouvé preneur le jour même », nous a confié Bertrand de Soultrait, satisfait de voir le marché progresser sur la première édition.