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lundi 2 décembre 2024

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Du mouvement du côté de Mont-de-Marsan

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Du mouvement du côté de Mont-de-Marsan

Depuis le mois de janvier, Jean-Pierre Laberou occupe le rôle de président de la Société des courses de Mont-de-Marsan, succédant ainsi à Jean-Pierre Capitaine. Un rôle important, car au-delà de la partie courses, l’hippodrome de Mont-de-Marsan est couplé à un centre d’entraînement ainsi qu’à un centre de formation Afasec.

Propriétaire et éleveur, Jean-Pierre Laberou faisant déjà partie du conseil d’administration de la Société des courses de Mont-de-Marsan, sa nouvelle mission s’annonce très active, tant les activités sur ce site sont diversifiées : « C’est une opportunité exceptionnelle, qui permet de voir toutes les facettes du monde des courses. Les gros chantiers ont été effectués avant mon arrivée. Une piste en sable derrière l’hippodrome a été entièrement refaite, et de gros investissements ont été effectués au niveau des pistes de course. Il y en a eu pour environ 100.000 €, ce qui est énorme pour une société comme la nôtre. Désormais, nous allons rester sur des choses plus simples, moins coûteuses. Mais les récents travaux étaient indispensables, et nous disposons grâce à cela d’un outil très performant. Les travaux sur l’arrosage nous ont permis de faire d’importantes économies d’eau. »

Trois réunions transférées

Après un épisode de sécheresse difficile en 2022, un autre problème est apparu sur les pistes de Mont-de-Marsan cette année, bouleversant le calendrier établi : « Comme d’autres hippodromes, nous avons été sujets à des problèmes liés aux champignons du genre Pythium. Cela a détérioré toute la piste de plat, que nous avons dû refaire en intégralité. Il a fallu retravailler tous les sols et réensemencer. Nous arrivons en hiver, l’herbe est actuellement bien verte. Notre souhait est d’offrir en 2024 les meilleures pistes possible. Nous avons dû délocaliser à trois reprises les courses, à Tarbes, Bordeaux et La Teste. Pour nous, il est dramatique de ne pas pouvoir courir après tous ces investissements, d’autant plus que nous avons également refait un bâtiment, celui qui accueille la partie jeux et restauration. »

Un effectif stable sur le centre d’entraînement

Porté par les bons résultats de ses entraîneurs fers de lance comme Xavier-Thomas Demeaulte, Philippe Sogorb, Didier Guillemin ou encore Bruno et Olivier de Montzey, le centre d’entraînement parvient à maintenir un effectif stable : « L’effectif est stable par rapport aux autres centres d’entraînement, il y a actuellement entre 350 et 400 chevaux. Comme tous, nous essayons d’avoir un outil performant pour les entraîneurs. Il y a neuf salariés permanents qui réalisent un travail quotidien important sur les pistes. Nous avons la chance d’avoir des entraîneurs qui gagnent des courses, et de bonnes courses. Cela peut être des éléments moteurs pour les propriétaires qui vont placer leurs chevaux ici. Il y a également beaucoup de permis d’entraîner, qui grossissent un peu l’effectif… »

Renforcer les liens avec les élus

Vendredi 8 décembre, la Fédération nationale des courses hippiques, l’Afasec et la Société des courses de Mont-de-Marsan organisaient une visite d’immersion pour les élus du territoire sur le thème de l’emploi et de la formation dans les courses hippiques sur le campus et l’hippodrome. Durant cette matinée, plusieurs élus dont Geneviève Darrieussecq, ancienne ministre et députée, ont pu découvrir la filière des courses au travers de la visite de l’école, d’une écurie d’entraînement et de l’hippodrome. Une bonne initiative qui pourrait être renouvelée : « Des personnes invitées, qui ne connaissaient absolument pas la filière des courses, ont été vraiment intéressées. C’est positif car c’était la première réunion de ce type avec des élus, et malgré leur présence en faible nombre, les élus ont été réceptifs à ce qui leur a été présenté. Nous essayons au maximum de les faire venir, et les faire participer aux activités. Il est important de les rencontrer afin qu’ils sachent tout ce qu’il se passe en dehors des journées de course. Il y a énormément d’emplois qui gravitent autour de la filière. La mairie nous soutient également, et nous a aidés financièrement. »

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