samedi 27 juillet 2024
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Le PMU a atteint ses objectifs 2023

C’est un rituel. Tous les ans, à la même période, le PMU dévoile ses chiffres de l’année écoulée. Il y a plusieurs choses à retenir de cet exercice qui a eu lieu lundi et auquel se sont prêtés Richard Viel et Emmanuelle Malecaze-Doublet. D’abord, l’opérateur est en croissance et il a tenu ses objectifs pour 2023. Cela va lui permettre de reverser 835 M€ à la filière. Ensuite, le PMU a indiqué que les efforts et les investissements menés l’an dernier vont se poursuivre.  Avec une année qui sera notamment marquée par l’Euro de football et les Jeux Olympiques, le tandem à la tête du PMU s’est montré confiant en sa capacité à remplir ses objectifs et à offrir la même contribution à la filière en 2024.

« Nous sommes plutôt pleins de bonheur sur l’année 2023. Nos résultats, de manière globale, ont été atteints, sachant que nous pouvons mieux faire », a commenté en préambule Richard Viel, le président du PMU. La directrice générale, Emmanuelle Malecaze-Doublet, a complété : « Nous avions deux objectifs pour 2023 : dépasser les 10 milliards d’enjeux et reverser 835 millions d’euros à la filière. La mission est remplie, alors que le contexte ne nous était pas forcément favorable, entre l’inflation et les émeutes, lesquelles ont touché un certain nombre de nos points de vente. »

Croissance sur tous les canaux

Pour la deuxième année consécutive, le PMU est donc en croissance, et ce sur tous les canaux. C’est-à-dire aussi bien sur le digital que sur les points de ventes. En 2023, le digital a progressé de 5 % et les points de vente, de leur côté, ont affiché entre 1% et 1,5 % de croissance. « Ces chiffres sont totalement en ligne avec ce que nous avions visé, a indiqué Emmanuelle Malecaze-Doublet. Sur le digital, nous tenons toujours nos 70 % de parts de marché, malgré l’arrivée de la FDJ. Nous sommes convaincus que 5 % de croissance sur le marché du pari hippique en conservant notre part de marché est une bonne performance. Ce canal, très complémentaire du réseau de points de vente, continue de se développer. » Richard Viel a poursuivi : « Notre approche publicitaire a évolué, et en mettant les bars au centre de nos campagnes, cela nous a permis de bien communiquer sur le Quinté Max, dont les résultats sont tout à fait satisfaisants avec une croissance de près de 10 % sur la fin d’année. Au-delà de la performance, l’objectif était de nous adresser aussi bien à nos clients réguliers qu’aux occasionnels, ce que nous sommes parvenus à faire en associant le Quinté traditionnel et l’option Max. Concernant le Big5, l’objectif est aussi atteint. Il s‘agissait d’une demande de nos clients réguliers. Nous avons tenu notre promesse d’offrir un rapport supérieur à 25.000 €. »

Poursuites des investissements en 2024

Pour le tandem à la tête du PMU, l’année 2024 s’inscrit dans la continuité de 2023. Richard Viel a précisé : « Nous continuons, tous azimuts, avec toujours la même ambition : mettre l’hippisme au cœur des Français. Pour y arriver, il nous faudra aller chercher plus de clients. »  « Notre objectif de croissance pour 2024 est similaire à celui de 2023, c’est-à-dire autour de 2 %, a indiqué Emmanuelle Malecaze-Doublet. Pour cela, nous allons continuer d’innover sur tous les canaux, en France comme à l’international. Nous venons d’ouvrir notre 1.400e point de vente, ce qui est un record.  Une nouvelle signature va arriver dans les bars PMU d’ici les prochaines semaines. Elle sera moderne, élégante et authentique. Il s’agira d’un investissement important, comme celui qui sera fait pour améliorer nos systèmes informatiques. Nous continuerons aussi à innover en matière d’offres et de produits. »

Quid des JO ?

Dans une année marquée par l’Euro de football et les Jeux Olympiques, la concurrence pour le pari hippique s’annonce rude. Pour autant, le tandem à la tête du PMU ne craint pas l’été prochain. « Nous sommes habitués à avoir chaque année des événements forts face à nous. L’impact sera relatif. Et, même si nous pouvons mieux faire, le pari sportif représente 5 % des enjeux du PMU. Ce que nous pouvons craindre en revanche, c’est la façon dont vont être gérés les accès aux hippodromes et aux points de vente durant ces J.O. L’enjeu sera de ne pas être pénalisé pendant ces événements. Mais ce qui est rassurant, c’est que les J.O. tombent fin juillet, là où l’activité est moins forte qu’au printemps ou à l’automne. »

Retour sur l’expérience Stables, le jeu NFT du PMU

Stables, le jeu NFT lancé par le PMU l’an passé, a beaucoup fait parler. Notamment car cette innovation a coûté plus de 5 M€. La semaine dernière, le PMU a annoncé une évolution autour du jeu en signant un partenariat industriel et capitalistique avec un spécialiste du NFT et du gaming. D’une même voix, le tandem Malecaze-Doublet a commenté : « L’expérience Stables est positive. Nous avons montré que nous savions innover, nous ouvrir à la société et que les courses hippiques peuvent toucher des clientèles très différentes. Comme toute innovation, cela prend du temps. L’engouement a été significatif, car les 6.666 premiers NFT ont été vendus et qu’une communauté de 35.000 personnes, des gamers essentiellement, s’est constituée autour du jeu. Alors que l’ADN du PMU est de distribuer un produit à travers le pari, nous étions sur ce projet concepteur de ce produit. Mais pour animer un jeu, il faut le faire évoluer sans cesse et c’est pourquoi nous avons décidé d’ouvrir le capital à une entreprise dont c’est la spécialité. Cet accord va nous permettre de renforcer la position de Stables dans son propre monde. Plus largement, nous sommes convaincus qu’il faut faire du jeu et le pari en fait partie. En revanche, pour y arriver, il faut exploiter totalement le spectacle des courses. Le jeu est dans le gène du pari hippique. Avec notre gamme de paris, nous touchons trois millions de clients. Les jeux d’argent (grattage, loterie, etc.) représentent de leur côté 30 millions de personnes. L’écart est énorme et il est tout à fait normal que l’on se dise que nous pouvons toucher certaines de ses 30 millions de personnes. Et c’est ce que nous allons continuer à faire, à travers d’autres jeux, en 2024. »

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