Laffan, une fin de course pleine de promesses

Lundi en fin de journée, Laffan (Af Al Buraq) a placé un coup de rein décisif pour s’imposer avec classe dans le Prix Djelfor. Cet inédit de 4ans, qui porte les couleurs d’Al Wasmiyah Farm, devance d’un peu plus d’une longueur Mansoor de Faust (Mister Ginoux), qui courait pour la troisième fois. Dans le Prix Djelfor, François Rohaut présentait trois chevaux dont les inédits Laffan (1er) et Alyah (7e). Mardi matin, le Palois nous a confié : « Laffan avait bien travaillé et nous savions que nos deux débutants galopaient un peu, même si nous avions deux mauvais numéros dans les stalles. Nous n’espérions pas forcément gagner, mais nous savions que les deux chevaux avaient de la qualité. Laffan est un magnifique cheval. Quant à Alyah, il a été un peu surpris. » Laffan présente beaucoup de vitesse dans son pedigree. Tiendra-t-il 2.000m, soit la distance des Grs1 de l’automne ? Son entraîneur répond : « Je n’ai aucune inquiétude à ce sujet. Nous ne sommes toutefois pas pressés avant d’établir la suite de son programme. Il a tellement à faire encore. La première course intéressante pour lui est certainement celle de La Teste. Si les propriétaires souhaitent le courir, il sera opérationnel. Mais c’est bien sûr un poulain avec lequel nous songeons déjà à Saint-Cloud. » Laffan est né et a été élevé au haras du Saubouas pour le compte de son propriétaire. Son père Af Al Buraq (Amer) fait la monte au haras de Thouars. Sa mère, une fille de Mahabb (Tahar de Candelon), a gagné une Listed sur 1.500m à Séville. François Rohaut connaît bien la famille car il a entraîné l’oncle de Laffan, le champion Muraaqib (Munjiz), qui fait la monte au haras de Thouars.