Clément Lecœuvre et Jules Susini de nouveau réunis
Cette année, à l’âge de 25 ans, Clément LecÅ“uvre réalise sa meilleure saison avec 65 succès en France. Il a décidé de rejoindre l’équipe de Jules Susini, avec lequel il a déjà travaillé auparavant.
« Je réalise ma meilleure saison mais c’est l’une des rares que j’aurais entièrement faites en France. J’ai eu plusieurs expériences à l’étranger. L’année du Covid, je suis parti sept mois en Allemagne pour Darius Racing. Je travaillais principalement chez Henk Grewe. Avant de m’y rendre, je montais déjà beaucoup pour ce propriétaire et il m’a proposé d’y réaliser une saison. C’était une bonne expérience. Je parle désormais anglais, ce qui est un “plus” dans notre milieu. J’y ai également remporté un Gr1 ! Désormais, je continue de monter pour Darius Racing en France. En rentrant d’Allemagne, je suis resté deux mois à Chantilly, puis je suis parti six mois à Dubaï pour Green Stables (Erwan Charpy). J’ai pu monter avec les meilleurs jockeys du monde. C’est important pour aborder les bonnes courses. Désormais, j’ai vraiment envie de faire carrière en France. La qualité de nos jockeys est très bonne, nous avons beaucoup à apprendre à leurs côtés. Au moment où je devais passer le cap de la perte de décharge (fin 2017), je trouvais que je manquais encore d’expérience. Tous ces mois à l’étranger m’ont permis de progresser. Désormais, je suis prêt à rester ici. »
La rencontre avec Henri-François Devin
« J’ai commencé à travailler avec Henri-François Devin lorsque je suis rentré de Dubaï, en 2021. Au début, je montais principalement en province. Ensuite, une confiance réciproque s’est instaurée… J’ai l’avantage de connaître tous les chevaux par cœur. Ensemble, nous essayons de faire du bon travail. Cela paye puisqu’il réalise une bonne année, avec une victoire de Listed avec le 2ans Balsam (Wootton Bassett). Le matin, je travaille principalement pour Henri-François Devin mais je suis libre d’aller galoper ailleurs. C’est important car, pour être associé aux bons chevaux l’après-midi, il faut aller les travailler le matin. Je me rends à Deauville pour Yann Barberot mais je travaille également pour Anne-Sophie Crombez, Gaël Barbedette… Mes matinées sont bien remplies. Je remercie d’ailleurs Henri-François et tous les autres entraîneurs qui me font confiance. »
Quels projets pour cet hiver et l’année prochaine ?
« Cet hiver, il est possible que j’aille à Cagnes-sur-Mer. Je trouve qu’il est important de sécuriser son début de saison en restant en France. Mais il est aussi essentiel d’aller à l’étranger pour prendre de l’expérience. Il faut systématiquement peser le pour et le contre. L’année prochaine, j’espère pouvoir intégrer le top 10 [il est actuellement 14e, ndlr]. Je m’en approche mais je n’y suis pas encore ! Il est important d’être régulier, et j’espère pouvoir gagner mon premier Groupe en France. J’en ai remporté une vingtaine en Allemagne et en Italie, mais pas encore dans l’Hexagone… »