New Ground regarde vers le Grand Prix de Paris
La presse hippique anglo-irlandaise entre en fusion à deux reprises tous les ans : avant Cheltenham et avant Royal Ascot. Le racing manager Barry Mahon est donc actuellement en plein milieu d’un véritable marathon d’interviews, mais il a eu la gentillesse de répondre aux questions de Jour de Galop vendredi matin ! Revenant sur la performance de New Ground (New Bay) à Epsom, il nous a confié : « Nous sommes absolument ravis, et tout le mérite revient à Henri Devin. Il a toujours estimé que c’était un cheval de haut niveau, et que l’on ne verrait le meilleur de lui qu’une fois aligné sur 2.400m. Il a couru deux bonnes courses préparatoires cette année, mais c’étaient des préparatoires typiquement françaises. Ils sont allés très lentement, puis ont sprinté sur 400m. C’est un cheval qui tient très bien les 2.400m. Dans le Derby, il a réalisé une très grande performance. Il n’a pas eu beaucoup de chance dans le parcours, et s’était un peu mal comporté avant la course. Tous ces petits éléments auraient pu contribuer à une mauvaise performance, mais ce ne fut pas le cas. Il a un grand cœur, il tient, et Alexis Pouchin lui a donné une très belle course. Son programme n’est pas encore établi mais je pense que nous allons viser le Grand Prix de Paris. Cela va dépendre du cheval — il a évidemment eu une course difficile à Epsom — donc il a eu une semaine tranquille… Et, quand il recommencera à s’entraîner, Henri nous dira comment le poulain se sent, et nous déciderons ensuite. Son père New Bay (Dubawi) est un très bon étalon. Il le montre année après année. Il peut produire un bon 2ans, et nous voyons avec New Ground que ses produits peuvent tenir 2.400m et performer au niveau classique à 3ans. C’est un jeune étalon prometteur. Et pour être tout à fait honnête, je pense que Ballylinch fait un travail formidable avec lui… »
Certainement le Malleret pour Sunly
Il y a deux semaines, Sunly (Night of Thunder) a survolé le Prix de Royaumont (Gr3). Barry Mahon réagit : « Je pense que Francis-Henri Graffard va attendre le Prix de Malleret (Gr2). Évidemment, nous avions vaguement parlé après la course de la possibilité d’aller à Ascot pour les Ribblesdale, ou de voyager en Irlande pour les Oaks irlandaises. Mais je pense qu’en y réfléchissant bien, la pouliche avait eu une course assez dure à Chantilly, et Royal Ascot arrivait très vite derrière. Donc, plutôt que de se précipiter, nous avons décidé que nous allions monter les échelons tranquillement. D’où le Malleret. Et ensuite, espérons qu’elle sera prête à se hisser au plus haut niveau… »