Guineas breeze up
Un deuxième marché de qualité
Mercredi matin, à Newmarket, c’est dans un terrain très souple que les juniors de la Tattersalls Guineas breeze up se sont produits. Jeudi, ils seront contraints d’attendre la fin de la session des chevaux à l’entraînement qui démarre à 9 h 30 – heure anglaise – et propose, après l’enregistrement des absents, une centaine de sujets. Le début de la session breeze up est prévu autour de 13 h 45 et 170 juniors sont encore proposés à cette heure. L’an dernier, 157 juniors ont trouvé preneur au prix moyen de 35.678 Gns (42.550 €) pour un chiffre d’affaires record de 5,6 MGns (6,67 M€).
The Platinum Queen avait coûté 57.000 Gns
La Guineas breeze up fait figure de deuxième session en comparaison avec celle de la Craven qui, cette année, a fait tomber tous les records. En moyenne un junior proposé en avril coûte trois fois plus cher qu’un autre proposé en mai. L’an dernier, parmi les 2ans de la Guineas breeze up, les associés de Middleham Park Racing ont déniché la future lauréate du Prix de l’Abbaye de Longchamp (Gr1) The Platinum Queen (Cotai Glory). Elle avait coûté 57.000 Gns (68.000 €), un peu plus du prix moyen de la vente et environ un tiers du top price. Huit juniors avaient trouvé preneur à plus de 100.000 Gns.
Seize français sur le ring
Parmi les 2ans offerts, on ne trouve aucun produit des étalons qui ont officié à 100.000 € ou plus en Europe. Ce n’est d’ailleurs pas ce que recherchent les acheteurs au cours de cette vente. L’élevage français est bien représenté avec seize juniors, dont quatorze sont passés sur le ring de Deauville. Le plus cher d’entre eux est un poulain par Galiway (Galileo) élevé par Valentin Bukhtoyarov et acheté 47.000 € par Marco Bozzi à la vente d’octobre où il était présenté par Normandie Breeding. Il passera sur le ring pour Powerstown Stud. Le prix total payé pour les quatorze juniors achetés en France est de 231.000 €.